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Le Maroc virtuel

10 septembre 2006

La réforme des transports soutenue par un fonds de 400 MDH

Malgré l'annonce de la création d'un fonds de 400 MDH, les professionnels du secteur du transport routier des marchandises et des voyageurs sont mécontents. La hausse répétitive du prix du carburant semble avoir attiser une situation déjà morose. La récente flambée du pétrole a suscité leurs inquiétudes par rapport au tarif de référence des prestations de transport de marchandises. Ce dernier qui a été déjà précisé par le ministère de l'Equipement et des Transports en juin dernier n'ayant pas tenu compte de cette donne exogène.

La liste publiée définit le coût moyen général de référence à 1,07 Dh la tonne et 7,29 Dhs par kilomètre. La détermination de ces coûts découle des données relatives aux charges d'exploitation des véhicules de transport, en tenant compte de toutes les dépenses supportées par l'entreprise. Les transporteurs affichent toutefois leur méfiance. «Pourquoi au Maroc, nous n'avons pas le gasoil professionnel à l'instar des autres pays ? Depuis 1963, je travaille dans le secteur. Les choses empirent.

J'avais 62 camions. Je n'ai plus maintenant que neuf et peut-être que je n'en aurai plus dans quelque temps ?». Tel est le questionnement d'El Haj Abrchane, l'un des professionnels présents lors de la réunion de lundi dernier avec Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et des Transports
Le ministre de tutelle se veut toutefois rassurant : «Le secteur du transport a connu une restructuration. Nous avons fait en juin une évaluation objective. Nous allons créer des comités pour discuter des obstacles qui persistent encore. Le tarif référentiel va également». Le fonds créé servira, selon lui, à encourager le secteur du transport.

La moitié du montant de la manne servira à la promotion du transport des marchandises et celui des personnes. Le reste est dédié au renouvellement du parc du transport urbain qui est sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. «Le transport n'a jamais disposé d'un fonds. A l'heure actuelle, on a une possibilité d'encouragement financier de la part de l'Etat. Nous allons tous préciser la manière d'utiliser ces moyens», rajoute le ministre. Libéralisation du secteur oblige. Trois ans après l'application des textes de loi 16.99 la régissant, le compte à rebours a commencé.

La mise à niveau du transport de marchandises est attendue pour une meilleure compétitivité. L'octroi des permis représente également le dossier sensible. Bref, la professionnalisation du secteur s'impose. D'une pierre deux coups, l'informel devra être éradiqué progressivement. Bref, tel qu'imaginée, la loi 16.99 a été créée pour soutenir le secteur et encourager l'initiative privée. Elle vise à bannir le système des autorisations en instaurant des normes relatives à la compétence professionnelle et la capacité financière pour l'exercice de ce métier.

Le monopole attribué par le passé à l'Office national des transports (ONT) en ce qui concerne les commissions dans le domaine du transport routier des marchandises pour compte d'autrui a été également annulé. L'ONT qui a perdu une partie non négligeable de ses bénéfices a subi une concurrence de plus en plus farouche. Résultats des courses : la baisse des prix du transport. Les entreprises évoluant dans ce domaine ont en effet opté pour le dépassement de la cargaison autorisée juridiquement et la pression pour la diminution du prix de la main-d'œuvre.

La régulation se justifiait largement. L'élaboration et la diffusion des indicateurs du coût référentiel des opérations de transport routier des marchandises ont été pour cette fin imaginés comme garde fous. Les résultats de l'étude sur le coût référentiel du transport routier de marchandises élaboré par le ministère ont montré que les frais énergétiques constituent le tiers du coût global quelle que soit la cargaison du véhicule. Pour l'heure, les professionnels espèrent que les réunions des comités aboutissent à concrétiser leurs attentes…

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21 août 2006

Prince Moulay Rachid paves the way for continuity of the institution of monarchy

20aout_gMorocco, August 20, 2006 - His Royal Highness Prince Moulay Rachid marked today the fifty-three anniversary of the Revolution of the King and the People, a landmark in the country's history, which illustrates the heroic struggle of the Alaouite Throne and Moroccan people against French occupation.

On August 20, 1953 the French colonial authorities exiled Alaouite Royal Family, after the Late King Mohammed V - grandfather of Prince Moulay Rachid - refused to sign decrees consecrating French domination over Morocco.

Prince Moulay Rachid has been heavily involved in spearheading many of the nation's initiatives and projects that contribute the great deal to the development and progress of Morocco.

The Prince has become a pioneer in the effort to promote the dialog among civilization, and has liaised with statesmen to ensure the evolution beyond the boundaries.

His Royal Highness efforts are advocating a continuity of Morocco’s history, society, institution and the monarchy, the core stated by his grandfather the Late King Mohammed V.

21 août 2006

Ouverture à Casablanca du 6ème salon Expo Maroc MRE 2006

Cette manifestation, organisée les 4 et 5 août courant par le Club des investisseurs marocains à l'étranger (CIME), a pour objectif de faire connaître aux professionnels et aux visiteurs l'état des lieux des investissements des MRE effectués dans leur pays d'origine et sur les retombées économiques de ces investissements.

Elle constitue, en outre, une occasion pour échanger les expériences et établir les contacts entre investisseurs, exposants, et responsables de l'investissement de différents horizons.

Les exposants représentent plusieurs entreprises et secteurs d'activité notamment l'habitat, le tourisme, les banques, les assurances, la bourse, l'hôtellerie et l'artisanat.

Nombre d'institutions opérant dans l'investissement prennent également part à cette 6ème édition entre autres les douanes, la conservation foncière, l'Office national des aéroports, les agences urbaines, les conseils régionaux de tourisme, les centres régionaux d'investissement ainsi que l'office des changes.

Au programme de cette manifestation figurent des rencontres et des tables-rondes traitant des problématiques de l'immigration et de la direction marocaine, qui seront animés par des experts.

Des soirées musicales et des spectacles sont aussi programmés au cours de cette édition avec la participation de groupes folkloriques tels les Tagada ou le groupe amazigh Damou.

10 août 2006

Golf pour tous à Dar Es-Salam

Créée il y a deux ans suite aux instructions de SAR le Prince Moulay Rachid, la première académie Royal Golf de Dar Es-Salam a déjà formé une cinquantaine d’enfants, tous issus de milieux défavorisés

Il n’y a pas longtemps le golf était généralement perçu comme un sport réservé aux riches. Un signe extérieur de prospérité. Jouer au golf, c'était faire partie d'une élite, avoir un certain rang social car il demande un certain budget financier qui n’est pas à la portée de tout le monde. Ces dernières années, et plus particulièrement en Europe, le golf a commencé à ouvrir ses portes aux classes plus au moins aisées.

Au Maroc, une expérience inédite visant à vulgariser ce sport donne déjà ses fruits. Il s’agit de la première académie du Royal Golf de Dar Es-Salam. Créée il y a deux ans, suite aux instructions de SAR le Prince Moulay Rachid, l’académie de golf compte actuellement cinquante enfants.

L’objectif de l’initiative était de permettre à des jeunes issus de quartiers défavorisés de pouvoir pratiquer ce sport. Au début de l’opération, 200 enfants tous issus des quartiers périphériques de la ville ont été concernés par ce projet.

Aujourd’hui, les cinquante enfants que compte l’académie sont supervisés par le directeur technique national Karim Guessous assisté par les deux entraîneurs Abdelaziz El Atrassi et Mohamed Klaoua. «C’est SAR le Prince Moulay Rachid qui nous a demandé de nous ouvrir aux milieux défavorisés et permettre à ces jeunes de pratiquer le golf afin de déceler de jeunes talents. SAR le Prince Moulay Rachid veille de près sur les jeunes. Souvent, il leur rend visite. Je précise que le comité du club assure aussi le suivi scolaire des jeunes golfeurs et non seulement l’évolution de leur niveau technique de jeu», a déclaré Abderrahmane Bouftas, président du Royal Golf de Dar Es-Salam.

Et d’ajouter que : «La Fédération royale marocaine de golf compte généraliser l’expérience du Royal Golf de Dar Es-Salam et voir les autres clubs du Royaume parrainer de jeunes golfeurs issus de milieux défavorisés». Maniant aisément le club (le bâton du golfeur), les jeunes pratiquent cette discipline en côtoyant les visiteurs du prestigieux club qui sont pour la plupart des étrangers appartenant à la classe aisée. «Nous sommes fiers d’être parrainés par SAR le Prince Moulay Rachid qui nous a comblés de sa générosité, nous espérons que nous serons à la hauteur de sa confiance», déclare Sami Arhzaf, un de ces jeunes golfeurs.

Lors de cette saison sportive les jeunes ont pris part au Junior Challenge Tour Maroc et c’est le jeune Boutaleb Mohammed qui a été premier de l’Ordre du mérite du challenge. Et lors des championnats du Maroc Juniors, organisés au Royal Golf de Dar Es-Salam, ce jeune golfeur s’est classé troisième dans la catégorie des benjamins (12-13 ans) avec 164 points. Au niveau des juniors, le Maroc possède une poignée de jeunes golfeurs capables d’assurer la relève. Durant les championnats arabes de golf, nos jeunes champions ont raflé la mise. Les compétitions ont été marquées par la domination des jeunes golfeurs marocains, toutes catégories confondues. Et là encore le jeune prodige Boutaleb Mohammed a brillé. Il s’est accaparé la deuxième place dans la catégorie des moins de 15 ans.

10 août 2006

Le Maroc capitale du rugby africain

Cette assemblée intervient à un moment où l’ovale national commence à retrouver ses couleurs. Les deux derniers titres africains acquis de haute lutte, en l’occurrence ceux de 2003 et 2005, en sont une preuve éclatante. Le premier objectif de ces assises africaines est incontestablement l’élection d’un nouveau président. Le mandat de l’actuel président, qui n’est autre que le Marocain Abderrahim Bougja, arrivant à terme, les candidatures vont bon train. Sur les circonstances de cette nouvelle candidature, le président de la Fédération Royale marocaine de rugby, Saïd Bouhajeb, affirme : "L’actuel président de la Confédération, Abderrahim Bougja, se représente pour un nouveau mandat. Nous ferons tout ce qui est de notre possible pour qu’il soit réélu. Clubs, fédération et dirigeants, nous sommes tous derrière la candidature du Maroc, via notre président Abderrahim. " Les organisateurs marocains ont programmé la date de l’assemblée dans le cadre des festivités marquant la fête du Trône, le 50e anniversaire de l’Indépendance du Maroc et le 50e anniversaire de la création de la FRMR. 50 ans déjà, le fondateur Haj Mohamed Benjelloun a décidé de créer une fédération pour ce sport très pratiqué par des Français résidant au Maroc. Depuis, plusieurs présidents se sont relayés à la tête de la FRMR.

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10 août 2006

3e édition de la semaine nautique internationale de M¹diq : Le Royal Yachting Club de M¹diq gagne son pari

Le Royal Yachting Club de M¹diq, club nautique créé en 1978 et qui comprend les sections de la voile et du Kayak, a organisé à l¹occasion de la glorieuse fête du Trône en collaboration avec la préfecture de M¹diq-Findel et la Fédération Royale Marocaine de Voile la troisième édition de la semaine nautique internationale (SNIM) de la petite ville de M¹diq.
La SNIM a vu la participation de l¹équipe nationale marocaine, l¹Algérie, l¹Espagne, la Tunisie, le Koweït, le Barhrein, l¹Egypte, la France et l¹Italie. Avec une compétition internationale et une autre maghrébine et qui ont regroupé plus de trois cent cinquante participants.
Les propriétaires des bateaux et les clubs qu¹ils représentent montrent à quel point cette troisième édition a attiré les amoureux de ce genre de sport qui rallie compétition et loisir pour le plaisir des participants de plus en plus présents à M¹diq ou Rincon (appelation espagnole). Ainsi on a vu les représentants des clubs espagnols de Fuengirola, Benalmadina, entre autres en optimist (voile et gouvernail) et le laser radial (petite voile de 5 mètres) et le standard (grande voile de 7 mètres) ainsi qu¹en troisième (bateau habitable avec un seul mat).
Ces trois sortes de compétitions sportives ont été suivies par des nombreux mordus de la Méditerranée, une mer mythique englobant beaucoup de secrets sur les célèbres navigations à travers de longues années de découvertes. Surtout que les Côtes du nord du Maroc atteint de plus en plus de pratiquants du jet Ski, de la planche à voile, de la voile, du Kayak, de l¹avion et autres genres sportifs aujourd¹hui épreuves olympiques.
Le RCYM (Royal Club Yachting de M¹diq) a également pensé à organiser d¹autres compétitions en parallèle avec les épreuves citées comme cette course à rames des pêcheurs de la région ou encore la (Laânsra), la fête de la mer datant de plusieurs années et qui consiste à fêter la bonne prise de poisson.
Les organisateurs ont également invité les élèves de l¹association Hanane des Handicapés de Tétouan pour une journée de mer sur un bateau à moteur, et ont organisé des excursions vers Chaouen pour une découverte des sites de la région, qui vise le tourisme régional au profit de tous.
Et là il faudra remercier le gouverneur de la préfecture M¹qid-Findek M. Mohammed Yaâcoubi qui a contribué à la réussite du SNIM grâce à son suivi sans relâche.
Tout comme le comité présidé par Mr. Ali El Younsi et qui a su donner une autre dimension à cette troisième édition avec la présence de clubs étrangers et qui ont déjà manifesté leur grande envie de revenir l¹année prochaine.
Surtout que l¹axe Tétouan-M¹diq-Fnidek est en train de s¹embellir et emboîter le pas à la célèbre Costa Del Sol espagnole grâce aux directives royales.
En tous les cas la semaine nautique internationale de M¹diq a permis aux observateurs de découvrir à travers la TVM et la 2M, tout comme la TVE, et les médias de l¹Andalousie, des compétitions sportives d¹une autre dimension, préparées de main de maître par des professionnels de la communication et du marketing ainsi que les sponsors impliqués.
Rendez-vous donc est pris pour l¹année prochaine comme nous l¹a annoncé Mohammed Harad directeur du RYCM :
«Notre objectif est de promouvoir le tourisme de notre région par les activités sportives internationales. Nous avons nos champions à l¹image de Dadach IsmaÏl et nos clubs Marine Royale de Casa, Club Nautique de Plage de Rabat, le Yacht Club de Mohammédia, le Royal Yachting Club d¹Agadir ; dorénavant nous allons réussir nos objectifs car nous avons les moyens pour le faire (Š)».

6 août 2006

France-Football: Patrick Vieira nouveau capitaine des Bleus

PARIS (MAP) - Le milieu de terrain français Patrick Vieira sera le nouveau capitaine des Bleus qui affronteront la Bosnie lors d'un match amical le 16 août à Sarajevo, a annoncé dimanche le sélectionneur de l'équipe de France.
""Patrick sera le capitaine. Et c'est logique"", a dit Raymond Domenech lors de l'émission Telefoot.

Vieira, 30 ans, a porté le brassard de capitaine à huit reprises. Il prendra le relais de Zinedine Zidane, qui a pris sa retraite après la finale de la dernière Coupe du monde perdue aux tirs au but contre l'Italie.

Ancien capitaine d'Arsenal, Vieira, a quitté mercredi la Juventus Turin, reléguée en deuxième division, pour rejoindre l'Inter Milan. Il a été transféré pour un montant de 9,5 millions d'euros payables sur trois ans.

3 août 2006

Le Golf du Soleil accueille la Coupe du Trône de Golf. Belle compétition.

           Pour la première fois, Agadir et le Golf du Soleil se font les hôtes de la troisième édition de la Coupe du Tr^ne. Du 12 au 17 juillet, cet évènement sportif golfique national majeur a réuni les meilleurs clubs de golf du Royaume dans une compétition devenue le rendez-vous incontournable des golfeurs marocains.

Douze clubs étaient présents à Agadir : le Royal Golf de Marrakech,, le Royal Country Club de Tanger, le Royal Golf Club de Mohammedia, le Royal Golf de Dar Es Salam, le Royal Golf de Fès, le Royal Golf de Cabo Negro, le Royal golf de Meknès, le Royal Golf & Resort de Benslimane, le Royal Golf d’El Jadida, le Royal Golf Universitaire de Settat, le Royal Golf d’Agadir et bien sûr le Golf du Soleil.

       Couronné de succès lors des deux dernières éditions, le club du Royal Golf de Dar Es Salam a fait l’objet de toutes les attentions. Principal concurrent, le Royal Golf d’Anfa Mohammedia devait prendre sa revanche sur les play off de la Coupe du Trône de 2005. La compétition s’annonçait donc rude. La victoire revient, une fois encore au grand Club de Dar Es Salam.

       Il est à signaler que c’est la deuxième fois cette année, que le Golf du Soleil et le groupe Tikida Hôtels accueillent une compétition majeure contribuant ainsi activement au développement du Golf national et à la promotion touristico-golfique d’Agadir. En mai dernier fut organisé au Golf du Soleil, la troisième édition du Tikida Agadir Moroccan Classic, étape du Challenge Tour Européen. Ce tournoi marqua l’entrée d’Agadir et du Golf du Soleil dans l’histoire du golf avec le record du monde battu par Adrein Mörk.

         En parallèle à ces activités golfiques, conformément aux directives de SAR Le Prince Moulay Rachid, le Golf du Soleil , premier golf privé à s’être affilié à la Fédération Royale marocaine de Golf ( FRMG), lança la création, en 2006, d’une Académie Royale de Golf chargée de la formation des champions de demain. Le Golf est promis à un bel avenir dans le Royaume. Le Golf constitue également une importante niche de développement touristique dans l’importance est conséquence pour la concrétisation de la Vision 2010.

      La réalisation du Golf du Soleil, l’unique 36 trous au Maroc concrétise incontestablement l’implication exemplaire et particulière de Guy Marrache, dans le développement touristique de la destination balnéaire Agadir. Un grand bravo à ce grand professionnel qui se distingue par ses activités de réceptif partenaire de la TUI, ses activités hôtelières, de transport touristique et de transporteur aérien avec la création de la première compagnie Low Cost privée, Jet4you. Très bonne continuité .

3 août 2006

Transport urbain à Casablanca : le calvaire au quotidien

CASABLANCA (MAP) - Les usagers du transport urbain à Casablanca éprouvent au quotidien d'insoutenables difficultés à se déplacer confortablement.
Chaque jour, ils doivent faire la queue et faire des mains et des pieds pour espérer enfin prendre place dans un bus.


Et parfois lassés d'attendre le bus et usés par ce calvaire, ils recourent à d'autres moyens comme les charrettes, les motocyclettes et autres transports clandestins tandis que les moins fauchés parmi eux hèlent à contre-coeur un petit taxi.

La cause de cette triste réalité est bien évidemment l'insuffisance des bus à même de desservir une métropole comme Casablanca, et ce en dépit de l'existence de quelques 15 sociétés de transport privé, en plus de la société en charge de la gestion déléguée de ce secteur. Au total, une flotte de plus de 1.000 bus qui n'arrive cependant pas à contenir les millions d'usagers qui se ruent chaque jour sur les stations de bus.

Mais l'insuffisance des bus n'est pas la seule cause derrière ce calvaire, puisque la politique mercantile de certaines sociétés de transport privé contribue à l'aggravation du problème en desservant uniquement certaines lignes plutôt lucratives et sans tracas.

Sans oublier bien sûr l'état mécanique détérioré de certains bus en circulation qui, par leurs pannes fréquentes, provoquent une grande perturbation dans la mobilité du parc.

Pour remédier, autant que possible, à cette situation, les autorités locales, conscientes de la problématique, ont procédé à l'extension des lignes de certains bus pour desservir les quartiers périphériques et à la mise en ligne de dessertes ferroviaires joignant les grands quartiers de la métropole.

Mais, il n'en demeure pas moins que ces solutions de replâtrage n'ont pas beaucoup aidé à soulager les souffrances des usagers. Et, in fine, le problème reste pratiquement entier.

Pour M. Seddik Chakir, Président de la commission des régies et de la gestion déléguée au Conseil de la ville de Casablanca, la problématique du transport public réside dans le non-respect par les opérateurs de leurs engagements, considérant que les sociétés de transport ne se conforment pas aux clauses du cahier de charges qui les engagent avec le Conseil et tablent plutôt et surtout sur un retour rapide des investissements.

Il a également imputé cette situation à la grève observée début juillet dernier par les employés de la société en charge de la gestion déléguée du transport urbain, appelant le Conseil de la ville à plancher sérieusement sur l'épineux problème du transport public et à mettre sur pied des commissions de réflexion sur le sujet pour la mise à niveau du secteur.

De même avis, M. Youssef Alaoui M'hamedi, vice-président du Conseil de la ville chargé du transport urbain, pense que la gestion de la problématique du transport urbain est l'affaire de tous et engage en conséquence tous les intervenants et opérateurs, soulignant que le Conseil de la ville qui planche sérieusement sur le problème, ne cesse de rappeler à l'ordre les sociétés de transport en les incitant à apurer leur situation administrative, juridique et financière et à respecter les clauses du cahier de charge en matière, notamment, de lignes desservies et l'état mécanique de leurs bus.

Devant cette situation, M. Kamal Dissaoui, président de la commission de transport au Conseil de la région, appelle à la tenue d'une session extraordinaire du Conseil pour évaluer l'expérience de la gestion déléguée dans le transport urbain, s'interrogant sur les perspectives de ce secteur d'ici à 2009 lorsque l'agrément du transport urbain sera du seul ressort de la société bénéficiaire de la gestion déléguée.

Et de préconiser, pour une meilleure gestion du secteur et un service de qualité pour l'usager, de réunir toutes les sociétés de transport privé en un seul pôle aux côtés de la société bénéficiaire de la gestion déléguée. Et aussi de lancer un appel d'offres pour l'attribution et l'institution d'un troisième pôle.

Une opération qui devrait être conçue dans le cadre d'une répartition réfléchie et bien encadrée des lignes desservies, a-t-il proposé, indiquant que le Conseil de la région, qui a réalisé une étude sur la mobilité à Casablanca, planche actuellement sur une re-planification du réseau de transport.

En attendant, les Casablancais n'ont qu'une seule revendication : des bus. Puisque le projet du Métro est quasiment de l'ordre de l'utopie.
31 juillet 2006

MAROC : ça se précise pour Guy Roux

Annoncé au poste de conseiller technique de l'équipe nationale du Maroc, par la fédération marocaine elle-même, depuis quelques semaines, Guy Roux aurait accepté l'offre de la délégation qui était en déplacement en France il y a quelques jours.

L'ancien entraîneur d'Auxerre devrait même se rendre au Maroc ce lundi. Guy Roux aurait pour mission d'aider le sélectionneur, M'Hamed Fakhir, pour redresser la situation de l'équipe nationale.

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